CARTE BLANCHE À STEPHAN OLIVA

TRIO ROY OLIVA SAKAÏ
Guillaume Roy : alto
Atsushi Sakaï : violoncelle
Stéphan Oliva : piano

Stéphan Oliva, Atsushi Sakaï et Guillaume Roy couvrent à eux trois un chant musical incroyablement vaste, avec toujours un désir immodéré pour la liberté, une passion de l’improvisé, de l’écriture soignée et du collectif. Pour ce nouveau projet, ils composent tous les trois une musique riche de leurs expériences communes. Voici une formation pratiquement inédite dans l’histoire de la musique, alors que « ça sonne » tout seul, le mélange de ces trois timbres nous amène tout de suite dans une couleur profonde et charnelle, un lyrisme grave, pour une écriture plus que jamais d’aujourd’hui. Il y avait comme une évidence, voire une urgence, à développer un répertoire pour ces trois-là.

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« ORBIT » – TRIO OLIVA / BOISSEAU / RAINEY

Stéphan Oliva : piano
Sébastien Boisseau : contrebasse
 
Stéphan Oliva et Sébastien Boisseau n’en sont pas à leur première aventure en commun. Se fréquentant depuis une vingtaine d’années, ils ont partagé la scène sur de nombreux projets. Citons les Sept variations sur Lennie Tristano, Echoes of Spring, Little Nemo et leur trio Orbit.
Fort d’une carrière menée avec une intégrité sans faille depuis plus de trente ans, Stéphan Oliva compte parmi ces rares pianistes dont on peut dire qu’ils ont plus qu’un style : un univers. Hautement personnel, son jeu tour à tour mystérieux ou anguleux recèle en lui tout un monde intime peuplé de fantômes et de souvenirs, un imaginaire non seulement musical (Paul Bley, Ran Blake, Paul Motian…), mais encore littéraire et cinématographique (Paul Auster, Jean-Luc Godard, Alfred Hitchcock…).
Sébastien Boisseau est un des contrebassistes de référence en Europe, très actif sur la scène internationale où ses partenaires de jeu font partie des acteurs les plus créatifs de l’histoire du jazz : Daniel Humair, Michel Portal, Louis Sclavis, Uri Caine, Jeff Ballard, Joachim Kühn, Marc Ducret, Martial Solal, Sylvie Courvoisier, Ray Anderson… Développant un jeu puissant et élégant, ses références sont ancrées dans le jazz, quelque part entre Jean-François Jenny-Clark, Marc Johnson et Scott LaFaro.
Dans leur duo chaque thème est un prétexte au jeu et à l’improvisation, dont la force est l’appropriation. Entre plages enlevées aux circonvolutions passionnantes, et morceaux au lyrisme prenant, le spectateur est convié à un voyage offrant des paysages variés et toujours riches de mille détails.
Une musique nocturne et poétique, dont l’énergie cinétique n’en finit pas d’envoûter.
 
Dans notre salle, le porte du masque est obligatoire.